Quand la brouille au Sergent devient la brouille au Taillan.

Voici 5 récits d'usagers de la forêt : 

Anne-Marie (45 ans –Le Taillan) amoureuse de la nature. Février 2011 

Un samedi après-midi, comme beaucoup d’autres samedis, nous nous promenions, ma copine, son chien et moi, dans la forêt du Taillan. Au cours de cette promenade nous nous sommes trouvées face à un groupe de chasseurs. Un peu inquiètes, nous leur avons demandé si nous pouvions continuer par ce chemin. Ils nous ont répondu qu’il y avait une battue mais que nous pouvions passer sans souci. Nous avons effectivement continué, mais avec un sentiment d’insécurité qui a gâché la fin de notre balade. 

Odette (78 ans) et Lucien (82 ans) de Saint-Aubin promeneurs. Janvier 2011 

Lors de nos promenades hebdomadaires, nous étions au milieu de la forêt, quand les aboiements de la meute des chiens courants se faisaient de plus en plus proches. Soudain, un bruit dans les taillis attira notre attention et en une fraction de seconde un sanglier surgit sur notre chemin, devant nous à une dizaine de mètres. Il fit une volte face et reparti aussi vite dans les bois. Nous avons eu une peur intense, le cœur battant nous avons fait demi-tour et notre promenade fut écourtée. Nous ne sommes jamais retourné dans la forêt depuis (que se serait-il passé si le sanglier avait été blessé par un tir précédent ?) 

Jean (50 ans –Saint Médard en Jalles) adepte de la marche nordique. Janvier 2011 

Lors d'une de mes nombreuses sorties en forêt je me trouvais sur le sentier de promenade qui longe le chemin du Foin (direction vers Saint-Aubin de Médoc). Les traqueurs armés de leur fusil (non cassé) se situaient tous les 100m sur le coté gauche du chemin du Foin face à la forêt, écoutant le parcours des chiens qui venaient vers eux. Nullement dérangés par la présence entre eux et le sanglier chassé, de citoyens qui pratiquent leur activité favorite (vélo tout terrain, footing, parcours santé …). 

Charles-Antoine (35 ans - Bordeaux) passionné d’équitation février 2011 

Ma profession libérale ne me laisse que peux de temps pour l’équitation. Le dimanche je peux laisser libre court à mon loisir favori, dans le magnifique massif forestier de la commune du Taillan-Médoc… quand les chasseurs ne sont pas là !  

Par-là est le vrai problème, faisant fi de la présence d’un cavalier, lors des battues ou autres type de chasse à bord de leur 4X4 ils ne ralentissent même pas lors de croissements fréquents avec les usagers de la forêt et à « tombeau ouvert ! ». Faisant feu sur « leur proie » en mettant en panique ma monture et ceci sans tenir compte des autres passionnés comme eux, de la nature…Ils sont sur leur territoire et rien ne peux les arrêter ! 

Olivier (40 ans –Le Taillan) un marcheur passionné février 2011 

- Je suis outré devant le comportement inacceptable d'un chasseur en plein dimanche après-midi qui traque avec son chien une tourterelle blessée sur le chemin principal longeant la route en face du centre hippique et ceci au mépris des promeneurs présents.