Quand la brouille au Sergent devient la brouille au Taillan.

Quand la brouille au Sergent devient la brouille au Taillan.

La mairie fait sa publicité (article publié le 26/10/2013)

 

De part et d’autre du tronçon de l’allée du Sergent fermé à la circulation automobile ont peut voir le panneau ci-dessous qui vante les mérites de son classement en voie verte.

Veuilez lire nos commentaires plus bas.
 voie verte 2.jpg

Nous ne sommes pas opposés aux voies vertes, au contraire. Par contre nous déplorons la méthode employée : réaffecter une voie de circulation automobile qui avait son utilité en tant que telle au lieu de procéder à la construction d’une voie verte revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul. En plus dans la forêt ce n’est pas la place qui manque pour ouvrir de nouvelles voies.

Le texte du panneau qui indique que la voie verte « offre la possibilité d’accéder à la forêt communale » laisse supposer qu’il n’y aurait pas d’autre moyen d’accéder à la forêt communale, ce qui bien sûr est faux, car il existe bien d’autres points d’accès, notamment les chemins du Foin et de Boutuges. De plus autoriser la circulation automobile allée du Sergent n’empêcherait pas les promeneurs de l’utiliser pour pénétrer dans la forêt. Ensuite il convient de préciser que seulement un quart des bois bordant l’allée du Sergent font partie de la forêt communale, les trois quarts étant de la forêt privée.

On peut aussi lire sur ce panneau que 30 arbres sur les 1000 prévus sur le quinquennat ont été plantés « ici ». Plutôt que de planter des arbres, pourquoi la commune ne commence-t-elle pas par préserver ceux qui existent ? Ces dernières années la mairie a donné son feu vert à d’importants projets immobiliers qui ont entrainé la destruction de nombreux arbres, tels le pôle culturel où on compte plus d’arbres abattus que d’arbres épargnés et le lotissement des fleurs de Maynieu allée du Pas du Lièvre. On peut aussi citer le cas du Centre de Loisirs Sans Hébergement (CLSH) initialement implanté en bordure des chemins de Gelès et du Four à Chaux dans le secteur du Bourdieu : la mairie y disposait d’un espace boisé de chênes de presqu’un hectare. En 2010 elle a remplacé ce CLSH par la « Cabane » construite à proximité du groupe scolaire Jean Pometan, comme si les enfants étaient mieux à l’ombre d’un pylône d’antenne de téléphonie mobile qu’à l’ombre des chênes... La mairie a aussi décidé de créer le lotissement du Four à Chaux sur le terrain accueillant l’ancien CLSH. Ce lotissement est desservi par la rue Vassily Kandinsky nouvellement construite. La conséquence de cette décision a été l’abattage de plus d’une centaine de grands arbres. Vous trouverez les détails de cette opération sur le lien ci-dessous :

lotissement communal du Four à Chaux

La liste des destructions récentes de zones boisées sur la commune n’est pas exhaustive.

La commune adopte une politique schizophrène quand elle permet un bétonnage intensif dans des zones préalablement boisées, en même temps qu’elle vante les mérites de la forêt et prétend avoir une politique de préservation des espaces naturels. Idem quand elle explique que la proximité des espaces verts améliore le cadre de vie des Taillanais, alors que sur la parcelle entièrement boisée et accessible à tous qui était la plus proche du centre ville la quasi-totalité des arbres originels ont disparu suite à la création de l'ensemble immobilier rue de Renouille (près du rond-point du cimetière).

Pour se donner bonne conscience elle fait planter quelques arbres par ci par là, comme si ça suffisait pour compenser la déforestation.

Quel aura été le coût de plantation et d’entretien de ces « 1000 arbres » ?

Combien n’auront pas repris ?

Combien de temps ces arbres mettront-ils à se développer ?

S’agit-il d’espèces adaptées au milieu et capables de se reproduire comme celles de la forêt ?



26/10/2013

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour